Toutes les parutions d’archives sont belles !

(voir actualité précédente)

 Elles viennent, à l’instant T et pour une durée définie, remplir un espace utile dans une publication et c’est ce à quoi elles sont destinées.

 Le parcours d’une photo d’archive est complexe : le photographe, après qu’il soit autorisé à la diffuser, met à disposition du monde entier, grâce à son appartenance à un groupe ou une agence, le cliché qu’il pense être interessant pour lui de vendre.

(En fait, on ne vend jamais une photo, on ne fait que céder les droits de reproduction pour une utilisation précise à un support particulier).

 C’est un processus complexe et couteux et chaque photo porte en elle l’espoir d’une rémunération pour le photographe.

Hormis l'amour, c’est la différence entre l’amateur et le professionnel.

 Pour ce qui me concerne, l’engagement financier mensuel est de 65 euros, cela me permet de mettre à disposition 5500 photos. (Ca fait combien la photo ? 0,010 cts ? Mais ce n’est pas un bon calcul et je reviendrai sur les chiffres dans une prochaine actualité)

Chaque frémissement de ce stock, c’est à dire un téléchargement par un journal client, est un espoir de voir la photo utilisée, donc rémunérée… et au bout du compte, l’investissement couvert.

C’est très important, sinon, à quoi bon ?

Les photographes vivent de leurs droits cumulés et, à part cas particulier (travail annexe, retraite ou rentes familiales), ces sommes modestes sont essentielles.

La concurrence est rude et les agences sources proposent ainsi des millions de photos aux utilisateurs (Notre association Divergence en propose 1 560 000 et le relai plus généraliste qu’est le portail PixPalace propose 21 millions de photos en téléchargement direct et 61 millions en téléchargement avec demande…) 

 Alors, malgré qu’elle soit retaillée, trafiquée ou détourée et quel que soit le prestige du support, une parution rémunérée est toujours une belle satisfaction et un soulagement.

 

 

 

 

 

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