Caroline THIRION

Sa Biographie

" « Tenter de comprendre le monde tel qu’il va. » Cette maxime, Caroline Thirion l’a faite sienne. Elle guide ses pas de photographe libre et indépendante partant à la rencontre de territoires, d’hommes et de femmes, qu’elle prend le temps de rencontrer avant de les raconter. Ainsi, son amour passionnel pour la République démocratique du Congo, pays-continent découvert à l’occasion d’un concours photo en 2002. Une terre qui depuis ne la quitte plus. Elle y a réalisé de nombreux sujets publiés dans la presse internationale : The New York Times, The Wall Street Journal, The Guardian, USA Today, The Globe and Mail, Le Monde, Le Point, Libération, L’Express, Le Courrier International, Le Temps, Le Soir, Le Vif l’Express, NRC Handelsblad...

Tenter de retracer l’itinéraire de Caroline Thirion, c’est prendre la grand-route de la noble aventure, descendre le cours du fleuve Congo, s’enfoncer dans les forêts tropicales de Guyane. C’est marcher plus de 500 kilomètres dans les pas d’improbables cowboys au Katanga, lors d’une transhumance de bétail en 2012, ou pister la trace de chimpanzés sauvages pour un documentaire bouleversant, « Mbudha, la Source des Chimpanzés ». Ancrés dans l’humain et le partage de vécus, ses sujets ont l’humanité de sa démarche. Authentique et sincère.

Sur le terrain, sa pugnacité et son engagement sont ses passeports autant que sa camaraderie, sa sensibilité et son humilité. Si elle sait s’effacer pour capter l’instant, l’émotion, Caroline sait aussi mettre le pied dans la porte quand il le faut. En 2015, alors en formation en photographie documentaire à Carcassonne, elle découvre l’univers fascinant de la Légion étrangère. En immersion complète, elle démarre un projet photo au long cours documentant au plus près le parcours et les motivations de jeunes légionnaires, de leur arrivée au sein du 4ème régiment étranger jusqu’à leurs affectations actuelles. Du reportage à l’état brut en 24x36, au plus près. Jusqu’à endosser le fameux « képi blanc », témoignage fraternel des militaires pour son travail. Son travail a été exposé à de multiples reprises en France et en Belgique.

La même année, elle participe à la conception du webdocumentaire « En son âme et conscience », projet multimédia sur la dernière mine d’or, et site le plus pollué, de France, à Salsigne dans l’Aude (primé au Festival du Film d’Environnement de Paris).

Pour Caroline, la photographie est un choix de vie et un moyen d’expression. Ici, partout, ailleurs... Elle poursuit aujourd’hui ses activités en tant que photographe, autrice et réalisatrice indépendante. Elle vient de terminer son second film documentaire, tourné au Gabon en juillet 2021 en tant que réalisatrice, sur la nécessaire protection des forêts et de la biodiversité du bassin du Congo (diffusion prévue en 2022).
Elle fait partie, depuis septembre 2019, de l’association de photographes professionnels Divergence Images à Paris et est membre de l’Association des Journalistes Professionnels de Belgique."

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Thèmes : Guerre, Humanitaire, Nature, Social, Vie quotidienne