• L'ACTUALITE DES PHOTOGRAPHES
    • LES REPORTAGES
    • LES PHOTOGRAPHES
    • LES PORTFOLIOS
    • LES TIRAGES
    • QUI SOMMES-NOUS
    • CONDITIONS D'UTILISATION
    • CONTACT
DIVERGENCE IMAGES
  • Connexion
  • / Inscription
<< Tous les photographes

Sabrina DOLIDZE

  • Portfolios
  • Reportages
  • Actualités
  • Biographie
  • Contact
  • Tchétchènes en France.

    « On nous prend pour des barbares ». Face aux cas particuliers qui ponctuent l’actualité, les tchétchènes en France ont le sentiment grandissant d’être stigmatisés. Ce sentiment, ils l’ont déjà eu en Russie, qui n’a jamais reconnu les deux guerres de Tchétchénie mais considère avoir mené une vaste opération anti-terroriste sur son territoire. Reconnaissant vis-à-vis de la France, terre d’accueil, ils affichent une volonté d’intégration alors que l’administration française se durcit à leur égard. Les Tchétchènes arrivés en France ont des parcours pluriels. A travers cette diversité, des points communs : une histoire, une identité, une mémoire et la souffrance à vif d’un peuple qui tente de se reconstruire comme il peut, dans le souvenir des guerres et de la déportation.

    © Sabrina DOLIDZE / Divergence

  • Iman de Dijon (à droite) est venue en Seine et Marne rendre visite à Zarah et sa famille en ce jour de commémoration de la déportation. Les hommes et les garçons sont à un barbecue. Iman suit actuellement une formation pour travailler comme son mari dans le domaine de la sécurité.

  • Fatima, 9 ans, la fille d'Iman, lit des contes espagnols. Elle n'a jamais connu la Tchétchénie, mais vit dans le partage de la culture et de la langue tchétchène parlée à la maison.

  • Djamboulat (prénom d'emprunt) dans la cour du squat de Seine Saint Denis. Ancien commandant à l'armée, Djamboulat a combattu durant les deux guerres de Tchétchénie au cours desquelles il a été blessé par une arme à feu à l'oeil droit (il en a perdu l'usage depuis). Arrivé en France en 2007, il a obtenu le statut de réfugié en 2019.

  • La chambre de Djamboulat dans son squat en Seine Saint Denis avec le drapeau de la République Tchétchène d'Itchkérie (Tchétchénie indépendante). Après à la Seconde Guerre de Tchétchénie, la République a cessé d'être autonome. Depuis, la Constitution russe s'applique à la République tchétchène. La très grande majorité des tchétchènes en France se reconnaissent dans ce drapeau et cette volonté d'indépendance.

  • La mère et la soeur d'Ahmad dans l'appartement de Shiltigheim dans lequel la police a débarqué un matin à 6h. Ahmad (18 ans) a été interpellé par la police, qui lui a mis un gilet par balle, une cagoule sur les yeux et un casque sur les oreilles. Interrogé durant 3 jours dans une cellule anti-terroriste à Paris, il a ensuite été relâché. Dans cette pièce, Ahmad et 3/4 de ses amis fêtaient l'Aïd quand la police a débarqué.

  • Ahmad, dans la chambre de sa mère, tente de se reposer dans ses bras dans leur appartement de Shiltigheim. Ahmad ne parvient plus a trouver le sommeil depuis que la police a arrêté et interrogé pendant 3 jours dans une cellule antiterroriste. Un peu honteux (car un jeune tchétchène se doit de se montrer fort), il avoue qu'il vient parfois dans le lit de sa mère car il ne parvient plus à trouver le sommeil.

  • Amina, esthéticienne et infirmière, ajuste le col de son amie Khava, étudiante en master biomédical lors d'un forum sur l'orientation professionnelle organisée par une association tchétchène à Strasbourg.

  • Plus de 20 familles tchétchènes loge dans cet immeuble d'habitat social en Seine Et Marne la plupart en squat. Les squats permettent plus facilement de développer une vie familiale et sociale dans la durée. Au contraire, les hôtels sociaux au turn-over important ne permettent pas cette stabilité. Dans cet immeuble, un incendie a eu lieu l'année précédente ôtnt la vie à deux personnes. Deux tchétchènes, Djamboulat et Aslan, ont escaladé à mains nus le 2ème étage pour sauver une personne âgée d'un incendie.

  • Milada (prénom d'emprunt) dans son appartement en squat en Seine et Marne. Au mur, des sermons en russe d'Ibd Taymiyya. Depuis 9 ans en France, la famille prépare une demande de régularisation. Mais son mari, arrêté par la police, a été renvoyé à Moscou, puis en Tchétchénie suspecté de lien avec le terrorisme. Elle s'interroge sur son devenir, alors qu'elle est mère de 8 enfants de 4 mois à 16 ans. Milada aprendra plus tard que son mari est enfermé dans une prison en Tchétchènie réputée pour la pratique d'actes de violence sur les prisonniers. Elle dira en parlant de son mari : « ce serait un gros cadeau s'il reste en vie ».

  • Amina (prénom d'emprunt) avec sa robe blanche, joue avec ses camarades du quartier en Seine et Marne, un jour avant l'évacuation de l'immeuble. La majorité des familles sont parties. La sienne est une des dernières à habiter encore le lieu.

  • Un ballon dans un appartement/squat en Seine et Marne occupé par des Tchétchènes parents de 3 enfants. La famille est en attente de régularisation de sa sitiuation administrative.

  • Dans la chambre d'un squat en Seine et Marne.

  • Le dessin d'un enfant tchétchène suite à l'expulsion du squat dans lequel il vivait. En état de stress post traumatiques, les enfants naviguent entre l'histoire de la guerre en Tchétchénie et leur imaginaire.

  • Yasmine (13 ans) et Maryam (14 ans) d'origine tchétchène font leur prière dans un gymnase du Val de Marne dans lequel elles seront hébergées près de 2 mois suite à l'expulsion de leur squat.

  • La chambre d’Abdullah (22 ans) à Nice. Le 23 décembre 2021, les autorités françaises expulsent Abdullah vers la Russie après que son statut de réfugié ait été retiré. Arrivé à l’âge de 2 ans en France, il ne parle pas russe. Au mur, un trompe l’oeil réalisé par son père.

  • Tourpal, le camarade d'Abdullah.

  • Rassemblement de tchétchènes à Strasbourg devant le Conseil de l'Europe pour remettre une motion à la commisssaire des droits de l'homme sur les détentions illégales en Tchétchénie menées par le régime autoritaire de Ramzan Kadyrov. Ils dénoncent depuis le 20 décembre 2021 la disparition d'une centaine de personnes, en particulier des proches de blogueurs. La moitité d'entre eux a été libérée après que leur passeport ait été confisqué, l'autre moitié, non joignable, n'est pas rentrée et les familles sont sans nouvelles. //////. Gathering of Chechens in Strasbourg in front of the Council of Europe to give a motion to the Commissioner of Human Rights on the illegal detentions in Chechnya carried out by the government of Ramzan Kadyrov. They denounce since December 20, 2021 the disappearance of a hundred people, especially relatives of bloggers. Half of them were released after their passports were confiscated, the other half, who cannot be reached, have not returned and their families have no news.

  • Essila, 63 ans vit dans un gymnase suite à l'expulsion du squat dans lequel elle habitait à Ivry.

  • Linda, 12 ans, joue au basket dans le gymnase qui sera son lieu d'habitation pour durant deux mois.

  • Les sandales de Tchétchénie, ramenées de vacances.

  • Movla, 19 ans, tchétchène et français, champion de France à 15 ans du 50 mètres papillon junior. Sa famille vit à Strasbourg. Il vit actuellement en Suède pour suivre un entraînement intensif de natation .

  • Salamo, imam tchétchène, fait sa prière, dans la mosquée tchétchène de Strasbourg.

  • Un gymnase en Val de Marne dans lequel des familles tchétchènes vivent suite à l'expulsion de leur squat. Des associations de solidarité ont offert des jeux aux enfants, de quoi leur redonner un peu de sourire après des journées de froid et d'incertitiude éprouvantes.

DIVERGENCE IMAGES
  • QUI SOMMES-NOUS
  • CONDITIONS D'UTILISATION
  • CONTACT
  • INSCRIPTION