Membres de l'association AVEN, ils militent pour que l'Etat reconnaissent leur presence lors des eesais nucleaires francais comme cause de leur maladie. Gouzec, janvier 2004. Élie était en Polynésie française du 12/65 au 12/66. Il était appelé scientifique du contingent basé à Papeete en mission sur les atolls, il prélevait des végétaux avant et après les essais. Il est décédé d'un cancer.
Membres de l'association AVEN, ils militent pour que l'Etat reconnaissent leur presence lors des eesais nucleaires francais comme cause de leur maladie. Concarneau janvier 2004. Claude, était en Polynésie française sur la base avancée de Hao, du 27/12/1967 au 30/01/1970. Il était engagé régulateur chiffreur télétipiste. « Les avions qui traversaient le nuage pour analyse après l'explosion revenaient à notre base. On a été sûrement contaminé par ces "merdesî. » Il est atteint d'une broncho-pneumonie chronique obstructive. Le 23/11/69, avec la chienne du groupe dans le lagon de Hao.
Membres de l'association AVEN, ils militent pour que l'Etat reconnaissent leur presence lors des eesais nucleaires francais comme cause de leur maladie. Landerneau, janvier 2004. Paul était en Algérie de 1960 à 1962. Il était appelé grutier. « j'ai assisté à la première bombe à In Eker, notre tenue, c'était une chemise, un short, un chapeau et des sandales.» Il est en invalidité depuis 1992.
Membres de l'association AVEN, ils militent pour que l'Etat reconnaissent leur presence lors des eesais nucleaires francais comme cause de leur maladie. Pont L'Abbé, janvier 2004. Georges était en Polynésie française, 6 mois en 1968. Il était appelé chauffeur tracteur. « Je déplaçais des avions qui avaient traversé le nuage pour recueillir des particules. J'ai participé à 6 essais nucléaires. On nous a donné aucune information. »
Membres de l'association AVEN, ils militent pour que l'Etat reconnaissent leur presence lors des eesais nucleaires francais comme cause de leur maladie. Pont Aven, janvier 2004. Jean-Marie était en Polynésie française de 1967 à 1968 sur un bateau de servitude, une gadare "La Locusteî. Il était engagé. « Je repositionnais les barges où le ballon était accroché. Quand la bombe pétait, tout coulait et nous on les ramenait en surface. J'ai assisté à plusieurs essais à chaque fois on lavait le pont et l'on prenait une douche. Parfois 2 ou 3 jours après l'explosion, on allait sur le site. Il a des problèmes aux poumons.
Membres de l'association AVEN, ils militent pour que l'Etat reconnaissent leur presence lors des eesais nucleaires francais comme cause de leur maladie. Plouvien, janvier 2004. André était en Polynésie française de 1966 à 1968. Il était engagé quartier-maître mécanicien. « J'avais 19 ans, j'ai assisté aux premiers essais atmosphériques à Mururoa et à Fangataufa. J'ai fait un deuxième séjour de 1982 à 1983. » Il est atteint d'un cancer de la gorge.
Membres de l'association AVEN, ils militent pour que l'Etat reconnaissent leur presence lors des eesais nucleaires francais comme cause de leur maladie. Briec de L'Odet, janvier 2004. Daniel était en Polynésie française du 09/77 à 09/78. Il était engagé, officier en second sur la gabare « la tianée ». « On refaisait le balisage en mer, on récoltait du plancton pour analyse, on relevait les blocs de ciment qui avait servi pour la bombe et on les déposait sur le quai de Mururoa. J'ai participé à 10 tirs souterrains à Mururoa sans aucune protection particulière. On obéit bêtement. » Il es atteint d'une pneumonie et d'un myelome.
Membres de l'association AVEN, ils militent pour que l'Etat reconnaissent leur presence lors des eesais nucleaires francais comme cause de leur maladie. Brest janvier 2004. Yves etait en Algérie de 1965 à 1966. Il était appelé conducteur de Wrecker. Il a assisté 4 essais. Il est en invalidité pour problèmes cardiovasculaires depuis 6 ans.
Membres de l'association AVEN, ils militent pour que l'Etat reconnaissent leur presence lors des eesais nucleaires francais comme cause de leur maladie. Rosnoen, janvier 2004. Denis était en Polynésie française en 1968 Il était engagé cuisinier sur le bâtiment « Basse Médoc », un hôtel-restaurant pour le personnel du Centre d'Expérimentation du Pacifique. « On était au maximum à 40 km des tirs pendant les explosions. On devait tourner le dos et mettre les bras devant les yeux et l'on attendait l'ordre de la passerelle pour regarder le champignon. Depuis, j'ai de l'acufène. » Le Tiki est un instrument de musique de Polynésie.
Membres de l'association AVEN, ils militent pour que l'Etat reconnaissent leur presence lors des eesais nucleaires francais comme cause de leur maladie. Logonas Daoulas, janvier 2004. Claude était en Polynésie de 1972 à 1973. Il était engagé marin militaire radio électricien et passionné de plongée sous marine. Il est décédé en 1998 d'une tumeur de la moelle osseuse.