Dans la ville d'Azemmour au Maroc le 10/01/2017, Fanny Merguy allume quelques bougies à la mémoire de son père, dans la grotte du saint juif Abraham Moul Niss. Fanny Merguy est une juive marocaine. Petite, elle venait souvent voir la tombe du saint juif Abraham Moul Niss à Azemmour. Elle y passait ses vacances. Le mausolée était noir de monde et on jouait des coudes pour venir chuchoter ses prières tout près du saint. Aujourd'hui, les visites sont plus rares mais elle continue de venir avec nostalgie. Légende courte : Fanny Mergui allume quelques bougies à la mémoire de son père. ©Marion PARENT // 2017
Rues du mellah (quartier juif) de Marrakech. ©Marion PARENT
Le cimetière juif de Marrakesh. ©Marion PARENT
Rues du mellah (quartier juif) de Marrakech. ©Marion PARENT
Au premier plan, le mausolée de Moulay Anmahi. Plus loin, la maison du gardien, puis les ruines de la synagogue et de l'ancien dortoir des pélerins, et tout au fond, le marabout musulman. ©Marion PARENT
Rues de l'ancien mellah (quartier juif) de Essaouira. ©Marion PARENT
Maroc, Sidi Rahal, dans le Haut Atlas le 08/01/2017. La tombe de Moulay Anmahi est située dans le lit de la rivière, difficilement accessible et isolé de la ville. Omar est le gardien musulman de la tombe de Moulay Anmahi, comme son père avant lui. Depuis qu'il est gardien, il gagne 100 Dirhams par mois, ce qui ne lui suffit pas pour vivre (salaire minimum au Maroc : 3000 Dirhams). Il survit grâce aux pourboires que laissent les pélerins. Légende courte : Omar est le gardien musulman de la tombe de Moulay Anmahi. Rénovée par la communauté juive en 1992, elle est difficile d'accès. De l'autre côté de la vallée, plus proche de la ville de Sidi Rahal, dans le Haut Atlas, le mausolée d'un saint musulman lui fait face. ©Marion PARENT // 2017
Maroc, Sidi Rahal, dans le Haut Atlas le 08/01/2017. La tombe de Moulay Anmahi est située dans le lit de la rivière, difficilement accessible et isolé de la ville. De l'autre côté de la vallée, plus proche de la ville , le mausolée d'un saint musulman lui fait face. A proximité du mausolée se trouvent également la maison du gardien, les ruines de la synagogue et de l'ancien dortoir des pélerins. Sur les hauteurs, on aperçoit la porte d'entrée au cimetière. La tombe de Moulay Anmahi a été rénovée par la communauté juive de Marrakech en 1992. Légende courte : Omar est le gardien musulman de la tombe de Moulay Anmahi. Rénovée par la communauté juive en 1992, elle est difficile d'accès. De l'autre côté de la vallée, plus proche de la ville de Sidi Rahal, dans le Haut Atlas, le mausolée d'un saint musulman lui fait face. ©Marion PARENT // 2017
Moulay Anmahi, situé dans le lit de la rivière, difficilement accessible et isolé de la ville. ©Marion PARENT
Le cimetière de David O'Moshe est situé à un bon kilomètre du village d'Agouim. On aperçoit le minaret de la mosquée au loin. ©Marion PARENT
Le cimetière de David O'Moshe est situé à un bon kilomètre du village d'Agouim. On aperçoit le minaret de la mosquée au loin. ©Marion PARENT
Fanny Merguy est une juive marocaine. Petite, elle venait souvent voir la tombe du saint juif Abraham Moul Niss à Azemmour. Elle y passait ses vacances. Le mausolée était noir de monde et on jouait des coudes pour venir chuchoter ses prières tout près du saint. ©Marion PARENT
Maroc, El Jadida le 10/01/2017. Nadia Ben Simon (à gauche) et sa mère Zara sont les deux dernières juives d'El Jadida. Toute leur famille est partie en Israël mais elles sont restées pour s'occuper de la grand-mère. Quand celle-ci est décédée, elles ont fait plusieurs fois le projet de partir en Israël mais chaque fois, le "mauvais oeil" les en a empêchée. Tous les dimanches, la fille prend le bus avec sa mère pour se rendre sur la tombe du saint Abraham Moul Niss. Lors de sa dépression nerveuse, elle est également allée à plusieurs reprises sur la tombe de Lalla Aïcha, le tombeau "musulman" moins efficace selon elle. Légende courte : Nadia Ben Simon (à gauche) et sa mère Zara sont les deux dernières juives d'El Jadida. ©Marion PARENT //2017
Les deux dernières juives de El Jadida sont mère et fille et se nomment Ben Simon. Toute leur famille est partie en Israël mais elles sont restées pour s'occuper de la grand-mère, quand celle-ci est décédée elles ont fait plusieurs fois le projet de partir en Israël. Mais chaque fois, le mauvais oeil les en a empêchée. Tous les dimanches, la fille prend le bus avec sa mère pour se rendre sur la tombe du saint Abraham Moul Niss. Lors de sa dépression nerveuse, elle est également allée à plusieurs reprises sur la tombe de Lalla Aïcha, moins efficace selon elle. ©Marion PARENT
Un puit est juste à côté du Marabout Lalla Aïcha qui aurait purifié l'eau. Les pélerins s'y lavent en rituel dans des douches rudimentaires. ©Marion PARENT
Les deux dernières juives de El Jadida sont mère et fille et se nomment Ben Simon. Toute leur famille est partie en Israël mais elles sont restées pour s'occuper de la grand-mère, quand celle-ci est décédée elles ont fait plusieurs fois le projet de partir en Israël. Mais chaque fois, le mauvais oeil les en a empêchée. Tous les dimanches, la fille prend le bus avec sa mère pour se rendre sur la tombe du saint Abraham Moul Niss. Lors de sa dépression nerveuse, elle est également allée à plusieurs reprises sur la tombe de Lalla Aïcha, moins efficace selon elle. ©Marion PARENT
Le cimetière juif de Sidi Rahal. Certains tombes sont tellement vieilles qu'on les distingue à peine. Elles sont entourées de pierres. ©Marion PARENT
Le Marabout Lalla Aïcha est le tombeau d'une sainte musulmane à 1 km d'Azemmour. Certains juifs s'y rendent également pour profiter des miracles du marabout. ©Marion PARENT
Le Marabout Lalla Aïcha est le tombeau d'une sainte musulmane à 1 km d'Azemmour. Certains juifs s'y rendent également pour profiter des miracles du marabout. ©Marion PARENT
Maroc, le 10/01/2017. Sur l'autre rive, à 1 km en face de la ville d'Azemmour, le Marabout Lalla Aïcha est le tombeau d'une sainte musulmane. Les villageoises se retrouvent dans ce mausolée pour prier, mais aussi pour discuter et profiter de la fraicheur du lieu. Certains juifs s'y rendent également pour profiter des miracles du marabout. Légende courte : Les villageoises se retrouvent dans le mausolée de Lalla Aïcha pour prier, mais aussi pour discuter et profiter de la fraicheur du lieu. ©Marion PARENT //2017
Détail dans le tombeau du saint juif Abraham Moul Niss à Azemmour. ©Marion PARENT
Fatima est la gardienne musulmane du saint juif Abraham Moul Niss à Azemmour. Parfois, elle rêve de lui. Elle vient alors allumer des bougies et lui envoie ses prières. ©Marion PARENT
La conservatrice du musée juif de Casablanca. ©Marion PARENT
Ilot relié par un pont au sud de la corniche de Casablanca dont la ruelle mène à l'entrée du saint musulman Sidi Ab..
Solange Israel (alias Portal) est une marocaine juive vivant à Paris. Elle passe environ 3 mois par an au Maroc pour faire une tournée des hilloulotes. Elle a eu un cancer qui s'est déclaré, suite à quoi des mais lui ont conseillé d'aller voir un saint. Elle a fait plusieurs sacrifice d'animaux. Les résultats sur sa tumeur ont été positifs, depuis elle revient régulièrement et constate que ça fonctionne car son cancer n'a pas évolué depuis tout ce temps. ©Marion PARENT
Détail dans la demeure de Titi Halioua à Marrakesh. Reproduction du portrait d'un saint juif marocain. ©Marion PARENT
Dans la ville d'Azemmour au Maroc le 10/01/2017, Fatima est la gardienne musulmane du saint juif Abraham Moul Niss. Parfois elle rêve de lui. Elle vient alors allumer des bougies et lui envoie ses prières. Fanny Merguy est une juive marocaine. Petite, elle venait souvent voir la tombe du saint juif Abraham Moul Niss à Azemmour. Elle y passait ses vacances. Le mausolée était noir de monde et on jouait des coudes pour venir chuchoter ses prières tout près du saint. Aujourd'hui, les visites sont plus rares mais elle continue de venir avec nostalgie. Sur cette photo, Fatima et Fanny allument un cierge ensemble. Légende courte : La gardienne musulmane Fatima et Fanny Merguy (juive) allument un cierge ensemble. ©Marion PARENT // 2017