31 mai 2005
Monseigneur Barbarin.
© Elisabeth RULL / Divergence
Monseigneur Barbarin, cardinal, archevêque de Lyon, Primat des Gaules, fut, à 55 ans, l'un des plus jeunes cardinaux à élire Joseph Ratzinger à la succession de Jean Paul II, le 21 avril 2005. Réalisé en 2005 et 2006, ce reportage, qui avait commencé à la mort de Jean-Paul II, dresse un portrait au long cours de Mgr. Barbarin, en France, Italie, Vatican, Israël, Allemagne, Russie et Burkina Faso, dans ses fonctions d'homme d'Eglise, mais aussi questionnant les enjeux territoriaux, politiques et médiatiques de sa fonction. En prélude au conseil supérieur des Oeuvres pontificales missionnaires et avant l'inauguration de la maison restaurée de Pauline Jaricot prévue le 5 mai 2005, les autorités ecclésiastiques se sont retrouvées à l'amphithéâtre des Trois-Gaules, sur les Pentes de la Croix-Rousse, pour un temps de recueillement à la mémoire des premiers martyrs de l'Eglise. A ses premiers missionnaires et témoins du Christ venus évangéliser la Gaule. Un site malheureusement en situation de quasi abandon en plein milieu de la ville, enchâssé des parois bétonnées des constructions récentes. Le cardinal Philippe Barbarin a rappelé qu'en octobre 1986, le pape Jean-Paul II, pour son voyage en France, n'avait pas embrassé le sol français a sa descente d'avion, mais au centre de l'arène, là où un mat en bois rappelle le supplice de l'évêque Pothin, de Blandine et de leurs compagnons. Un mat autour duquel se sont retrouvés en cercle en se donnant la main pour chanter le Notre Père, cardinaux, prélats, évêques, représentants lyonnais des cultes chrétiens et simples laïcs. Source : "La simplicité de la prière" / Frédéric Poignard in Lyon Figaro, 6 mai 2005, p.3.
Mots clés : catholicisme, catholique, foi, religion, cardinal, archevêque, Monseigneur Barbarin