Le Sikuliaq est un brise-glace de 80m de long, joyau du département des sciences halieutiques et océaniques de l'Université d'Alaska de Fairbanks, le CFOS. L' équipage du navire est composé de 20 personnes. Ces sont les hommes et les femmes qui font vivre ce navire et rendent possible les expéditions scientifiques arctiques . Sikuliaq is an 80m long icebreaker, a jewel in the Department of Fisheries and Oceans Science at Fairbanks University of Alaska, CFOS. The crew of the ship is composed of 20 people. These are the men and women who bring this vessel to life and make Arctic science expeditions possible.
© Elisabeth RULL / Divergence
La manœuvres de départ ont commencé. Cinq des vingt marins sont sur le pont, aidés par deux hommes du port de Nome à terre, pour larguer les amarres. La passerelle d'embarquement a été rentrée et stockée sur les containers grâce à la grue qui a aussi servi à remonter le bastingage.
Les manœuvres de départ ont commencé à bord du RV Sikuliaq. Cinq des vingt marins sont sur le pont, aidés par deux hommes du port de Nome à terre, pour larguer les amarres. La passerelle d'embarquement a été rentrée et stockée sur les containers grâce à la grue qui a aussi servi à remonter le bastingage. Le bateau doit quitter le port sans tarder, car, suite à un avis de tempête, le port sera fermé après 20h à cause des vents du nord. Pendant ce temps là, à l’intérieur,, les étudiants s'installent à bord et reçoivent les premières présentations et consignes de sécurité.
Dans la salle baltique, premier sas entre le pont arrière et la salle de recherche, le marin Ethan Roth, responsable scientifique à bord, coordonne le premier prélèvement scientifique auprès des étudiants : le déploiement du CDT (Conductivity Temperature Depth). Le CTD prélève des échantillons d’eau à différentes profondeurs et enregistre la conductivité, la température et la profondeur, ce qui permet de calculer d’autres paramètres fondamentaux en océanographie tels que la salinité ou la vitesse du son dans l’eau. Le CDT est déployé par un bras télescopique extérieur par une porte latérale directement ouverte sur la mer. La précision du prélèvement est assurée par le fait que le bateau "fixe" sa position GPS au niveau d'une station de prélèvement préalablement déterminée. Les données sont recueillies en salle de contrôle et mise à disposition des scientifiques.
Dans la salle baltique, premier sas entre le pont arrière et la salle de recherche, le marin Ethan Roth, responsable scientifique à bord, coordonne le premier prélèvement scientifique auprès des étudiants : le déploiement du CDT (Conductivity Temperature Depth). Le CTD prélève des échantillons d’eau à différentes profondeurs et enregistre la conductivité, la température et la profondeur, ce qui permet de calculer d’autres paramètres fondamentaux en océanographie tels que la salinité ou la vitesse du son dans l’eau. Le CDT est déployé par un bras télescopique extérieur par une porte latérale directement ouverte sur la mer. La précision du prélèvement est assurée par le fait que le bateau "fixe" sa position GPS au niveau d'une station de prélèvement préalablement déterminée. Les données sont recueillies en salle de contrôle et mise à disposition des scientifiques.
Un équipe réalise un prélèvement de sédiments sur le plancher océanique, à l'aide de cette pince et d'un treuil su bateau, sous la direction d'Ethan Roth, responsable scientifique du Sikuliaq. Les étudiants observent la manœuvre dans un premier temps, puis y participeront eux-mêmes par la suite. La salle de contrôle du treuil est située sur un autre pont et ce prélèvement nécessite une coordination entre l'équipe en œuvre sur ce pont extérieur et celui qui manœuvre le treuil.
Au petit matin, Christoph Gabaldo, le second du navire, finit son quart sur le pont de contrôle du navire. La nuit, la passerelle est plongée dans l’obscurité afin de mieux surveiller la mer alentour de nuit et les éventuelles lumières extérieures. L'équipe de jour va bientôt venir relayer Christophe et le capitaine Eric Piper qui ont partagé ce quart.
Le marin Russel J Klapchuk en surveillance à la passerelle occupe le poste AB, ou Able Seaman, littéralement "matelot qualifié". Il est en charge de l’exécution des manœuvres à bord, de la surveillance depuis la passerelle. Ce poste présuppose au moins deux années d’expériences en mer.
Dans la salle de commandement du RV Sikuliaq, l'équipage se relaie par quarts à la barre du navire. Ce jour, Simin Buroumany, élève AB sea(wo)man, est en formation navigation. Dans la salle de commandement du RV Sikuliaq, l'équipage se relaie par quarts à la barre du navire. Ce jour, Simin Boroumand, élève AB sea(wo)man, est en formation navigation.
Le capitaine Eric Piper surveille la mer depuis la passerelle. A 33 ans, il est capitaine du Sikuliaq depuis 2017 après avoir en été le second à partir de 2015. Il est diplômé de marine marchande de l'Académie Maritime de Californie et a aujourd'hui un équipage de 20 marins sous ses ordres et la responsabilité des équipes scientifiques qui viennent travailler à bord.
David Carlise, Qmed (Qualified Member of the Engineering Department) et Sam Olm (3rd assistant engineering), dans la salle des machines du RV Sikuliaq, qui est à l’échelle de la démesure technologique du bateau. Il est propulsé par deux moteurs diesel haute vitesse série MTU 4000 12 cylindres de 1 310 kW (2 400 ch) et 1 310 kW (1 760 ch). Le Sikuliaq est l'un des tout premiers navires à être équipé d'unités de propulsion Icepod, pouvant pivoter à 360 degrés autour de l'axe vertical. Les propulseurs à entraînement en Z «tirent», ce qui signifie que les hélices sont orientées dans la direction dans laquelle le navire se déplace pour améliorer l'efficacité hydrodynamique. En outre, ils sont «montés sur le boîtier», ce qui signifie que les propulseurs peuvent être déconnectés et soulevés pour des raisons de maintenance sans amarrer le navire. Il est également équipé d'un propulseur d'étrave pour faciliter les manœuvres à faible vitesse. La vitesse maximale du Sikuliaq en eaux calmes est de 14,2 nœuds (26,3 km/h). Il a également une capacité de positionnement dynamique et une endurance opérationnelle de 45 jours et peut parcourir 18 000 milles marins (33 000 km) à 10 nœuds (19 km / h).
Le chef mécanicien Rick Null dans la salle de contrôle de la machinerie du RV Sikuliaq, qui est à l’échelle de la démesure technologique du bateau. Il est propulsé par deux moteurs diesel haute vitesse série MTU 4000 12 cylindres de 1 310 kW (2 400 ch) et 1 310 kW (1 760 ch). Le Sikuliaq est l'un des tout premiers navires à être équipé d'unités de propulsion Icepod, pouvant pivoter à 360 degrés autour de l'axe vertical. Les propulseurs à entraînement en Z «tirent», ce qui signifie que les hélices sont orientées dans la direction dans laquelle le navire se déplace pour améliorer l'efficacité hydrodynamique. En outre, ils sont «montés sur le boîtier», ce qui signifie que les propulseurs peuvent être déconnectés et soulevés pour des raisons de maintenance sans amarrer le navire. Il est également équipé d'un propulseur d'étrave pour faciliter les manœuvres à faible vitesse. La vitesse maximale du Sikuliaq en eaux calmes est de 14,2 nœuds (26,3 km/h). Il a également une capacité de positionnement dynamique et une endurance opérationnelle de 45 jours et peut parcourir 18 000 milles marins (33 000 km) à 10 nœuds (19 km / h).
Daniel K. Oliver, chef électricien et Eric Piper, commandant du RV Sikuliaq, dans la salle "éléctrique" du navire, dans un des deux ponts de la machinerie du bateau.
David Carlise est Qmed (Qualified Member of the Engineering Department) à bord du Sikuliaq. C'est le plus haut grade dans la salle des machines d’un navire. Le QMED exécute diverses tâches liées à la maintenance et à la réparation de la salle des machines. Le QMED inspecte le matériel, tels que les pompes, les turbines, les installations de distillation et les condenseurs, et établit un dossier sur son état. QMED lubrifie et entretient les machines et équipements tels que les générateurs, les systèmes de direction, les canots de sauvetage et les systèmes d'évacuation des eaux usées, et nettoie et restaure les outils et les équipements.
David Carlise et James eldred sont Qmed (Qualified Member of the Engineering Department) à bord du Sikuliaq. C'est le plus haut grade dans la salle des machines d’un navire. Le QMED exécute diverses tâches liées à la maintenance et à la réparation de la salle des machines. Le QMED inspecte le matériel, tels que les pompes, les turbines, les installations de distillation et les condenseurs, et établit un dossier sur son état. QMED lubrifie et entretient les machines et équipements tels que les générateurs, les systèmes de direction, les canots de sauvetage et les systèmes d'évacuation des eaux usées, et nettoie et restaure les outils et les équipements.
Le second John A. Hamil coordonne un exercice de sécurité incendie et évacuation d'un blessé pour l'équipage et les passagers (étudiants et professeurs). Un exercice consiste en la manipulation de la lance incendie du navire, un autre au port de la tenue de lutte contre le feu , et le troisième simule l'évacuation sur brancard d'un mannequin lesté, simulant un individu de 80kg environ (immobilisation, transport du brancard dans les escaliers et coursives du navire).
Tous les repas sont planifiés, organisés et préparés par Mark Teckenbrock, chef cuisinier. Il est assisté dans la cuisine du Sikuliaq par Kimberly Heine, cuisinière et Noah Hamlin, cuisinier.
Le Sikuliaq accoste au port de Seward après 8 jours en mer. Seward est un port important, libre des glaces durant toute l'année, avec plusieurs chantiers navals. Son activité est axée sur la pêche et le tourisme. En effet, elle est reliée au reste de l'État par la Seward Highway qui traverse la péninsule Kenai et permet l'accès au parc national de Kenai Fjords par la route qui mène au glacier Exit. Elle est ainsi le point de départ de nombreuses randonnées dans toute la péninsule.
Le Sikuliaq accoste au port de Seward après 8 jours en mer. Seward est un port important, libre des glaces durant toute l'année, avec plusieurs chantiers navals. Son activité est axée sur la pêche et le tourisme. En effet, elle est reliée au reste de l'État par la Seward Highway qui traverse la péninsule Kenai et permet l'accès au parc national de Kenai Fjords par la route qui mène au glacier Exit. Elle est ainsi le point de départ de nombreuses randonnées dans toute la péninsule.