Fairbanks est la deuxième ville, après Anchorage, de l’État de l'Alaska, aux États-Unis. Elle est située au nord du 64e parallèle, entre la rivière Chena et la rivière Tanana. En 2016, sa population est estimée à 32 751 habitants, 100 605 dans l’agglomération. Elle abrite notamment l'université de l'Alaska de Fairbanks (UAF) créée en 1917. En ce mois d'octobre 2018, l'hiver tarde encore à venir, même si en janvier, la température peut descendre jusqu'à −28 °C. Le centre ville, peu étendu, est ceinturée d'autoroutes desservant les différents secteurs de la ville, qui s’étend sur 84km2. Tout se fait en voitures individuelles, même s'il existe un réseau de transport public, et les fameux bus jaunes des transports scolaires. Sorti des limites de la zone urbaine, la nature immense est omniprésente et à perte de vue. Lors de mes reportages sur la recherche scientifique en mer de Béring a bord du RV Sikuliaq et sur la jeune scientifique française en postdoc Anne Lise, j'ai photographié ces vues de la ville, principalement depuis la voiture, pour en dresser un portrait contemplatif.
© Elisabeth RULL / Divergence
Le centre ville de Fairbanks en lui-même est très peu étendu. Il est ceinturée d'autoroutes desservant les différents secteurs de la ville, qui s’étend sur 84km2. Tout se fait en voitures individuelles, même s'il existe un réseau de transport public, et les fameux bus jaunes des transports scolaires.
Le centre ville de Fairbanks est très peu étendu. Sorti des limites de la zone urbaine, la nature immense est omniprésente et à perte de vue. La ville est traversée d'autoroutes desservant les différents secteurs de la ville, qui s’étend sur 84km2. Tout se fait en voitures individuelles, même s'il existe un réseau de transport public.
La rivière Chena serpente sur le territoire de Fairbanks. Longue de 161 km, elle prend sa source dans les montagnes White, et coule en direction de l'ouest-sud-ouest, traverse Fairbanks pour rejoindre la rivière Tanana à 10 km à l'ouest-sur-ouest de la ville. Elle et est utilisée pour la pêche et la navigation touristique durant l'été et peut être parcourue en traîneau à chiens l'hiver.
Annonce de vente de chiots, Chihuahua ou Maltease (Maltais), aux abords d'un commerce de Fairbanks. Les chiens, et paradoxalement plutôt ceux de grande tailles, occupent une place importance dans la vie en Alaska.
Dans les halls d'entrée des hypermarchés de Fairbanks, comme ailleurs aux États Unis, on retrouve ces "Wall of Honor", figurants les vétérans locaux des conflits.
Sur les hauteurs de Fairbanks, les bus jaunes de transport scolaire déposent les enfant devant chez eux. Quand un bus s’arrête pour déposer un enfant, un panneau STOP de déploie sur le côté et il est interdit aux voitures de le dépasser.
Aux abords de la Fox Spring, une source d'eau potable en libre accès et gratuite au nord de Fairbanks, gérée par l’État depuis 1966. Les camions bennes charrient les excavations des mines alentours.
Le centre ville de Fairbanks, peu étendu, est ceinturée d'autoroutes desservant les différents secteurs de la ville, qui s’étend sur 84km2. Tout se fait en voitures individuelles, même s'il existe un réseau de transport public, et les jaunes des transports scolaires. Le campus de l'université d'Alaska-Fairbansk (UAF), au fond, sur les auteurs de la ville, est une ville dans la ville, avec ses propres lois, sa police, son système judiciaire qui lui est propre.
L'université d'Alaska, fondée en 1917, compte trois campus sur le territoire de l’État : Anchorage, Juneau et Fairbanks, qui est le principal campus. L'université d'Alaska-Fairbanks (UAF), qui s'étend sur 900 ha, est située à seulement 320km au sud du cercle polaire arctique, un emplacement très favorable aux recherches sur l'Arctique et le Nord. Les divers axes de recherche du campus sont renommés dans le monde entier, notamment en biologie arctique, ingénierie arctique, géophysique, superinformatique et études autochtones.
L'université d'Alaska, fondée en 1917, compte trois campus sur le territoire de l’État : Anchorage, Juneau et Fairbanks, qui est le principal campus. L'université d'Alaska-Fairbanks (UAF), qui s'étend sur 900 ha, est située à seulement 320km au sud du cercle polaire arctique, un emplacement très favorable aux recherches sur l'Arctique et le Nord. Les divers axes de recherche du campus sont renommés dans le monde entier, notamment en biologie arctique, ingénierie arctique, géophysique, superinformatique et études autochtones.
La dégradation des routes et de certains bâtiments autour de Fairbanks est l'indicateur les plus visible de la détérioration des infrastructures causées par la fonte du permafrost, ou pergélisol. Le pergélisol est un sol gelé toute l'année pendant au moins deux ans. Quand il dégèle, il peut passer de la terre ferme à la boue. Dans de nombreux cas, le sol s’effondrera, ce qui entraînera une défaillance destructive de toutes les structures qui y sont construites. d'ici 2050, environ les trois quarts de la population vivant sur le pergélisol, soit environ 3,6 millions de personnes, seront touchés par les dommages causés aux infrastructures par le dégel du pergélisol. En Alaska, l'oléoduc trans-Alaska traverse environ 340 km de terres où le pergélisol proche de la surface pourrait dégeler d'ici 2050. "Ces observations m'ont amené à penser que le réchauffement climatique n'est pas un faux mais la réalité, a déclaré Vladimir Romanovsky, scientifique à l'Institut de géophysique de l'Université d'Alaska Fairbanks, qui surveille le pergélisol en Alaska depuis 25 ans.. "Et ici, en Alaska, nous avons déjà affaire à une réalité et nous en traiterons encore plus dans un proche avenir." Romanovsky est l'un des auteurs de l'étude, aux côtés de chercheurs de Finlande, de Norvège, de Russie et du Michigan. Cette recherche est la première à montrer explicitement l’importance des infrastructures fondamentales dans l’hémisphère Nord qui risquent de subir une défaillance structurelle du fait du dégel du pergélisol causé par le changement climatique. Source : "Degrading permafrost puts Arctic infrastructure at risk by mid-century", December 11, 2018, University of Alaska Fairbanks
La dégradation des routes et de certains bâtiments autour de Fairbanks est l'indicateur les plus visible de la détérioration des infrastructures causées par la fonte du permafrost, ou pergélisol. Le pergélisol est un sol gelé toute l'année pendant au moins deux ans. Quand il dégèle, il peut passer de la terre ferme à la boue. Dans de nombreux cas, le sol s’effondrera, ce qui entraînera une défaillance destructive de toutes les structures qui y sont construites. d'ici 2050, environ les trois quarts de la population vivant sur le pergélisol, soit environ 3,6 millions de personnes, seront touchés par les dommages causés aux infrastructures par le dégel du pergélisol. En Alaska, l'oléoduc trans-Alaska traverse environ 340 km de terres où le pergélisol proche de la surface pourrait dégeler d'ici 2050. "Ces observations m'ont amené à penser que le réchauffement climatique n'est pas un faux mais la réalité, a déclaré Vladimir Romanovsky, scientifique à l'Institut de géophysique de l'Université d'Alaska Fairbanks, qui surveille le pergélisol en Alaska depuis 25 ans.. "Et ici, en Alaska, nous avons déjà affaire à une réalité et nous en traiterons encore plus dans un proche avenir." Romanovsky est l'un des auteurs de l'étude, aux côtés de chercheurs de Finlande, de Norvège, de Russie et du Michigan. Cette recherche est la première à montrer explicitement l’importance des infrastructures fondamentales dans l’hémisphère Nord qui risquent de subir une défaillance structurelle du fait du dégel du pergélisol causé par le changement climatique. Source : "Degrading permafrost puts Arctic infrastructure at risk by mid-century", December 11, 2018, University of Alaska Fairbanks
La dégradation des routes et de certains bâtiments autour de Fairbanks est l'indicateur les plus visible de la détérioration des infrastructures causées par la fonte du permafrost, ou pergélisol. Le pergélisol est un sol gelé toute l'année pendant au moins deux ans. Quand il dégèle, il peut passer de la terre ferme à la boue. Dans de nombreux cas, le sol s’effondrera, ce qui entraînera une défaillance destructive de toutes les structures qui y sont construites. d'ici 2050, environ les trois quarts de la population vivant sur le pergélisol, soit environ 3,6 millions de personnes, seront touchés par les dommages causés aux infrastructures par le dégel du pergélisol. En Alaska, l'oléoduc trans-Alaska traverse environ 340 km de terres où le pergélisol proche de la surface pourrait dégeler d'ici 2050. "Ces observations m'ont amené à penser que le réchauffement climatique n'est pas un faux mais la réalité, a déclaré Vladimir Romanovsky, scientifique à l'Institut de géophysique de l'Université d'Alaska Fairbanks, qui surveille le pergélisol en Alaska depuis 25 ans.. "Et ici, en Alaska, nous avons déjà affaire à une réalité et nous en traiterons encore plus dans un proche avenir." Romanovsky est l'un des auteurs de l'étude, aux côtés de chercheurs de Finlande, de Norvège, de Russie et du Michigan. Cette recherche est la première à montrer explicitement l’importance des infrastructures fondamentales dans l’hémisphère Nord qui risquent de subir une défaillance structurelle du fait du dégel du pergélisol causé par le changement climatique. Source : "Degrading permafrost puts Arctic infrastructure at risk by mid-century", December 11, 2018, University of Alaska Fairbanks
Tout près de Fairbanks passe l'oléoduc trans-Alaska (en anglais Trans-Alaska Pipeline System, abrégé en TAPS), qui traverse tout l’État, du Nord (Prudhoe Bay, où se trouve le troisième gisement de pétrole d’Amérique du Nord, après Cantarell et Alberta) au Sud (port pétrolier en mer libre de glace de Valdez). L'activité pétrolière est un secteur économique important pour l'Alaska.
Sur la route en Fairbanks et le Parc National du Denali, qui compte le plus haut sommet d’Amérique du Nord, le mont Denali. Anciennement mont McKinley, il est la plus haute montagne d'Amérique du Nord.
Les camions bennes charrient les excavations des mines alentours. Le district minier de Fairbanks est une zone d’ extraction d’or dans l’État américain de l’Alaska dont le plus grand producteur d'or en Alaska est la mine d'or Fort Knox , une mine à ciel ouvert située à 26 milles au nord de Fairbanks.
La dégradation des routes et de certains bâtiments autour de Fairbanks est l'indicateur les plus visible de la détérioration des infrastructures causées par la fonte du permafrost, ou pergélisol. Le pergélisol est un sol gelé toute l'année pendant au moins deux ans. Quand il dégèle, il peut passer de la terre ferme à la boue. Dans de nombreux cas, le sol s’effondrera, ce qui entraînera une défaillance destructive de toutes les structures qui y sont construites. d'ici 2050, environ les trois quarts de la population vivant sur le pergélisol, soit environ 3,6 millions de personnes, seront touchés par les dommages causés aux infrastructures par le dégel du pergélisol. En Alaska, l'oléoduc trans-Alaska traverse environ 340 km de terres où le pergélisol proche de la surface pourrait dégeler d'ici 2050. "Ces observations m'ont amené à penser que le réchauffement climatique n'est pas un faux mais la réalité, a déclaré Vladimir Romanovsky, scientifique à l'Institut de géophysique de l'Université d'Alaska Fairbanks, qui surveille le pergélisol en Alaska depuis 25 ans.. "Et ici, en Alaska, nous avons déjà affaire à une réalité et nous en traiterons encore plus dans un proche avenir." Romanovsky est l'un des auteurs de l'étude, aux côtés de chercheurs de Finlande, de Norvège, de Russie et du Michigan. Cette recherche est la première à montrer explicitement l’importance des infrastructures fondamentales dans l’hémisphère Nord qui risquent de subir une défaillance structurelle du fait du dégel du pergélisol causé par le changement climatique.Source : "Degrading permafrost puts Arctic infrastructure at risk by mid-century", December 11, 2018, University of Alaska Fairbanks
A Fairbanks, mi-octobre, les premières gelées figent d'abord les étangs et les lacs autour de la ville. Bientôt, les rivières seront elles-même gelées et la ville sous la neige, avec une durée de jour très restreinte.