© Corinne ROZOTTE / Divergence
Bruno, agriculteur en premiere annee de conversion biologique est plutot satisfait de ce changement de mode de production, notamment parce qu il a le sentiment de retrouver une forme de liberte. Liberte qu il avait perdue dans l engrenage de l utilisation des produits phytosanitaires avec les recommandations quasi quotidiennes de leurs techniciens en plus des conseils de la cooperative. Il avoue aujourd hui que l utilisation du pulverisateur (pour l epandange des produits dans les champs) le mettait en contradiction avec lui-meme parce que dit-il « on sait tres bien que c est du poison". Si en agriculture conventionnelle, il essayait d etre le moins polluant possible (il faisait du semis direct et n utilisait pas de Round up pour desherber ), il depensait quand meme 500 € en moyenne par hectare et par an en achat de produits phytosanitaires; soit, comme ses collegues, une somme allant de 50 000 à 80 000 € (pour les plus polluants) pour une propriete d environ 160 hectares.
Lieu : France
Mots clés : AB, Bio, Bourgogne, Burgundy, Ecocert, France, Yonne, agricole, agriculteur, agriculture, biologique, cereales, cerealier, changement, climat, conversion, ecologie, ecology, ecoresponsable, environment, environnement, farmer, french, nature, paysan, peasant, rural, soil, terre