CALAIS / 2015-2016 Je suis arrivé pour la première fois dans la jungle de Calais en novembre 2015. J’y ai rencontré une communauté soudanaise du Darfour avec qui j’ai vécu durant ces quelques semaines. De mes aller-retours jusqu’à l’évacuation et la destruction de la partie sud du camp en mars 2016, j’ai voulu saisir et montrer le quotidien. Un quotidien fait d’attente, ponctué de distributions parfois chaotiques de vivres, de petites joies et de tentatives douloureuses et souvent infructueuses de passer enfin de l’autre côté de la Manche. *Dougar : Ralentissement, bouchon en dialecte soudanais
© Guillaume LE BAUBE / Divergence
Baha, migrant soudanais, pose la bâche qui servira de toit à la nouvelle habitation qu'il vient de construire. Cet espace servira de cuisine à sa communauté.
La tension monte à l'entrée principale du camp suite au refoulement par la police de certains migrants qui tentaient de monter sur la route menant au port Ferry.
Le matin dans une des habitations d'une communauté soudanais dans la Jungle.
La mosquée en construction n'est pas encore terminée mais certains croyants viennent déjà prier.
L'entrée du mosqué de la Jungle lors de la prière du soir.
Dans l'habitation d'une réfugiée.
Un réfugié évite une flaque d'eau dans l'artère principale de la Jungle
Le long de la barrière séparant la route menant au port Ferry de la Jungle. Des migrants circulent au pied de la barrière.
Un jeune migrant se retrouve entre les deux barrières séparant la Jungle de la route menant au port Ferry. Les policiers ont repoussés les migrants qui tentaient de monter dans les camions se rendant en Angleterre.
Des hommes prient à l'entrée de l'église Orthodoxe de la Jungle.
Abou, réfugié soudanais.
Habitations dans la Jungle.
Ousmane, Ahmed et un de leur ami posent devant leur habitation.
L'hygiène est une des principales problématique dans la Jungle. Des tubes de dentifrice accrochés sur une habitation
Mohamed, réfuigié soudanais.
Habitations dans la Jungle.
Dans l'unique bar "érythréen" de la Jungle, les migrants consomment des bières et dansent sur les musiques que crache une enceinte posé au milieu du bar.
Le chemin des dunes, route bordant la Jungle de Calais, de nuit. Un migrant porte un matelas sur sa tête.
Deux migrants se tiennent sous un lampadaire installé au coeur de la Jungle.
Le 4 mars 2016, devant la maison de Mohamed situé dans la zone sud mais encore loin du bruit des bulldozers. Le temps est long dans la Jungle, difficile d'occuper les journées, l'attente fait partie du quotidien.
Le 3 mars 2016, présence discrète des CRS autour de la Jungle.
Le 3 mars 2016, les CRS occupent les zones de la Jungle en passe d'être détruite. Ils empêchent ainsi pour des raisons de "sécurité" de s'approcher des ouvriers en train de démonter une à une les habitations.
Le 4 mars 2016, une grande partie de la zone en passe d'être détruite brûle en fin de journée. Entre révolte et désespoir de jeunes réfugiés incendient un grand nombre d'habitations. Les réactions sont contrastées, entre la colère de voir ces maisons brulées pour certains, et l'excitation de la révolte pour d'autres.
Le 4 mars 2016, une grande partie de la zone en passe d'être détruite brûle en fin de journée. Entre révolte et désespoir de jeunes réfugiés incendient un grand nombre d'habitations. Les réactions sont contrastées, entre la colère de voir ces maisons brulées pour certains, et l'excitation de la révolte pour d'autres.