Reportage : Les psychiatres hospitaliers obtiennent le retrait du volet santé mentale du projet de loi sur la prévention de la délinquance.

Les psychiatres hospitaliers obtiennent le retrait du volet santé mentale du projet de loi sur la prévention de la délinquance.
13 février 2007
Les psychiatres hospitaliers obtiennent le retrait du volet santé mentale du projet de loi sur la prévention de la délinquance.

© Frédéric KLEMCZYNSKI / Divergence

Ils dénonçaient l'amalgame fait entre maladie mentale et délinquance, et demandaient le retrait du volet santé mentale soit les articles 18 à 24 du projet de loi sur la prévention de la délinquance déposé par le ministre de l'intérieur et candidat à l'élection présidentielle Nicolas Sarkozy. Les quatre syndicats de psychiatres (regroupant des praticiens du public et du privé) et les associaitons du secteur psychiatrique ont obtenu le retrait du volet santé mentale du texte de loi. Si Norbert Skurnik (président de l'intersyndicale de défense de la psychiatrie publique) s'est félicité de cette décision en rappelant "que la maladie mentale appelle des soins, non pas des sanctions" et que "la prévention de la délinquance n'a rien à voir avec le domaine de la psychiatrie". Nicolas Sarkozy lui, s'engage si il est élu président de la république à ce que cette réforme d'ensemble soit présentée au parlement dès l'ouverture de la prochaine sesssion. Norbert Skurnik président de l'intersyndicale de défense de la psychiatrie publique (D) répond aux questions des journalistes devant l'Assemblée nationale.

Lieu : Paris, France

Mots clés : psychiatrie, psychiatre, sante mentale, prevention de la delinquance, loi sur la prevention de la delinquance, SKURNIK NORBERT

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