Onze étudiants venus d’universités des quatre coins des Etats-Unis se rejoignent en Alaska, à bord du navire de recherche « Le Sikuliaq ». Ces étudiants sont parmi les chercheurs de demain, les scientifiques qui seront au chevet des océans et pour certains des environnements arctiques. Ils embarquent à bord de ce navire pour une expédition entre les ports de Nome et Seward dans le cadre d’un programme scientifique Stemseas en mer de Bering. Encadrés par cinq enseignants en microbiologie, océanographie, géologie, météorologie et communication scientifique, ils vivent pour la plupart leur première expérience en mer, dans un contexte de réchauffement climatique et d'ouverture de la voie maritime dite du "passage nord" en Arctique. Un de ces enseignements, mené par la post-doctorante française Anne -Lise Ducluzeau, de l’université d’Alaska de Fairbanks, aura la particularité de s’appuyer sur une nouvelle technologie de pointe en matière de séquençage d’ADN. Le dispositif MiniON, associé au MinIT, de la société Oxford Nanopore Technology, sera pour la première fois testé en mer et mis à disposition des étudiants. Cette technologie ultra-portable permet d’obtenir un séquençage d’ADN in situ extrêmement rapide. Le Sikuliaq quant à lui, est un brise-glace de 80m de long, joyau du département des sciences halieutiques et océaniques de l'Université d'Alaska de Fairbanks, le CFOS. L' équipage du navire, composé de 20 marins, leur ouvre toutes les portes de ce bateau hors-normes, de la salle des machines au pont de commandement, faisant de cette expédition une aventure humaine et scientifique, une initiation à la réalité maritime à laquelle leur carrière scientifique les destine. Eleven students from universities across the United States meet in Alaska aboard the research vessel "Sikuliaq". These students are among tomorrow's scientists, those who will be at the bedside of the oceans and for some of the Arctic environment. They embark aboard this ship for an expedition between the ports of Nome and Seward as part of a Stemseas scientific program in the Bering Sea. Supervised by five teachers in microbiology, oceanography, geology, meteorology and scientific communication, most of them live their first experience at sea, in the context of global warming and the opening of the seaway known as the "northern passage" in the Arctic. One of these lessons, led by the French post-doctoral researcher Anne -Lise Ducluzeau, from the University of Alaska Fairbanks, will have the distinction of relying on a new advanced technology in terms of DNA sequencing. The MiniON device, associated with MinIT, Oxford Nanopore Technology, will be tested for the first time at sea and made available to students. This ultra-portable technology provides extremely fast in situ DNA sequencing. Sikuliaq, meanwhile, is an 80m long icebreaker, a jewel in the Department of Fisheries and Oceans Science at Fairbanks University of Alaska, CFOS. The crew of the ship, composed of 20 sailors, opens all the doors of this unusual boat, from the engine room to the bridge of command, making this expedition a human and scientific adventure, an introduction to the maritime reality of which their scientific career destines them.
© Elisabeth RULL / Divergence
Le port de Nome se situe à l'extrême pointe Ouest de l'Alaska, juste sous le détroit de Bering. L'équipage du navire de recherche Le Sikuliaq s’apprête à accueillir à bord onze étudiants et cinq enseignants du programme scientifique universitaire STEMSEAS pour une campagne en mer de 8 jours en mer de Bering et Océan Pacifique.
Le RV Sikuliaq est un brise-glace de 80m de long. Il est exploité par le département des sciences halieutiques et océaniques de l'Université d'Alaska de Fairbanks (CFOS) et appartient à la NSF (National Science Foundation). Son nom vient d'un mot en Inupiaq, la langue d'une des tribus natives d'Alaska, signifiant "young sea ice" ou "première glace de mer" et se prononce "see-KOO-lee-auk". Construit en 2014, il peut accueillir 26 passagers pour des missions de recherches en mer polaires jusqu'à environ 80 cm de glace et a un équipage de 20 marins. Pour cette campagne, il naviguera de Nome à Seward en mer de Bering et océan pacifique.
Les étudiants embarquent à bord. Pour certains, naviguer à bord du Sikuliaq est un rêve depuis plusieurs années. Ce navire de recherche est très réputé des milieux scientifiques. Comptant parmi les plus technologiques jamais construits, il permet de déployer des campagnes scientifiques de pointe, principalement sur les questions de réchauffement climatique et l'augmentation des usages humains des régions arctiques. Ce programme universitaire est pour eux une chance unique d’expérimenter ce qui sera leur quotidien de chercheurs après leurs études.
Les mouettes se rassemblent en masse autour du Sikuliaq et du quai à l'approche du départ. Le port de Nome est le port le plus au Nord des États-Unis. C'est un port clé pour l'Alaska et l’Arctique depuis plus d'un siècle. Fréquenté par 635 navires par an en 2015 (contre 32 bateaux en 1990), ce port est le témoin direct de l'augmentation du trafic maritime et de l'impact humain en Arctique. Le port de Nome se situe à l'extrême pointe ouest de l'Alaska, juste sous le détroit de Bering. Il est considéré comme la porte des voies maritimes vers le pôle. e réchauffement climatique et la font des glaces a ouvert "le passage nord", vers lequel Nome est une étape clé. "Maersk, la première compagnie russe de transport maritime au monde, a acheminé des poissons venant de Russie et des appareils électroniques sud-coréens à travers l'Arctique. C’est la première fois qu’un porte-conteneurs navigue sur cette nouvelle route de la Mer du Nord. Il est parti le 23 août de Vladivostok en Russie et est arrivé au détroit de Béring le 1er septembre. Cette route maritime est devenue accessible avec le réchauffement climatique qui a réduit la surface de la banquise au fil des années. Les Russes y voient un “mini canal de Suez” et une réduction du temps de transport entre l’Asie et l’Europe."(source : Geo.fr 30.08.2018)
La manœuvres de départ ont commencé. Cinq des vingt marins sont sur le pont, aidés par deux hommes du port de Nome à terre, pour larguer les amarres. La passerelle d'embarquement a été rentrée et stockée sur les containers grâce à la grue qui a aussi servi à remonter le bastingage.
Au petit matin après une première nuit à bord, la mer est juste un peu agitée. Les passagers sont convoqués sur le pont arrière pour un brief et un exercice de sécurité (évacuation et abandon du bateau). Il est tôt, les lumières de l'aube réconfortent un tant soit peu les visages fermés et les cœurs malmenés par la nausée et le mal de mer.
Katie Jo Campbell (Communications Media, Indiana University of Pennsylvania) est la première à souffrir violemment du mal de mer, qui a été avant d'embarquer, la plus grande appréhension des passagers. Tous à bord, équipage compris, savent que n'importe qui, même expérimenté, peut en souffrir. Les deux premiers jours seront les plus durs. Il parait impossible de se lever, de marcher, et encore moins de suivre une formation ou de mettre en œuvre la moindre expérimentation scientifique dans ces conditions.
Lors d'un premier exercice sécurité, chaque passager doit se rendre en salle scientifique avec son gilet de sauvetage et sa combinaison de survie à la moindre alarme. En fonction de l'urgence, les consignes seront données par l'équipage. Tous à bord doivent s'entrainer à enfiler la combinaison de survie en cas d'abandon du bateau. Flottante, isolante et étanche, elle permettrait de survivre en mer en cas d'immersion prolongée dans des eaux de très basses températures et d’éviter une hypothermie immédiate.
Au petit matin après une première nuit à bord, la mer est juste un peu agitée. Les passagers sont convoqués sur le pont arrière pont un brief et un exercice de sécurité (évacuation et abandon du bateau). Il est tôt, les lumières de l'aube réconfortent un tant soit peu les visages fermés et les cœurs malmenés par la nausée et le mal de mer.
Dans la salle baltique, premier sas entre le pont arrière et la salle de recherche, se trouve le CTD (Conductivity Temperature Depth), qui sera le premier outil auquel vont se confronter les étudiants.
Dans la salle baltique, premier sas entre le pont arrière et la salle de recherche, le marin Ethan Roth, responsable scientifique à bord, coordonne le premier prélèvement scientifique auprès des étudiants : le déploiement du CDT (Conductivity Temperature Depth). Le CTD prélève des échantillons d’eau à différentes profondeurs et enregistre la conductivité, la température et la profondeur, ce qui permet de calculer d’autres paramètres fondamentaux en océanographie tels que la salinité ou la vitesse du son dans l’eau. Le CDT est déployé par un bras télescopique extérieur par une porte latérale directement ouverte sur la mer. La précision du prélèvement est assurée par le fait que le bateau "fixe" sa position GPS au niveau d'une station de prélèvement préalablement déterminée. Les données sont recueillies en salle de contrôle et mise à disposition des scientifiques.
Le CDT (Conductivity Temperature Depth) est déployé par un bras télescopique extérieur par une porte latérale directement ouverte sur la mer. La précision du prélèvement est assurée par le fait que le bateau "fixe" sa position GPS au niveau d'une station de prélèvement préalablement déterminée. Les données sont ensuite recueillies en salle de contrôle et mise à disposition des scientifiques. Le CTD prélève des échantillons d’eau à différentes profondeurs et enregistre la conductivité, la température et la profondeur, ce qui permet de calculer d’autres paramètres fondamentaux en océanographie tels que la salinité ou la vitesse du son dans l’eau.
Dans la salle baltique, premier sas entre le pont arrière et la salle de recherche, le marin Ethan Roth, responsable scientifique à bord, coordonne le premier prélèvement scientifique auprès des étudiants : le déploiement du CDT (Conductivity Temperature Depth). Le CTD prélève des échantillons d’eau à différentes profondeurs et enregistre la conductivité, la température et la profondeur, ce qui permet de calculer d’autres paramètres fondamentaux en océanographie tels que la salinité ou la vitesse du son dans l’eau. Le CDT est déployé par un bras télescopique extérieur par une porte latérale directement ouverte sur la mer. La précision du prélèvement est assurée par le fait que le bateau "fixe" sa position GPS au niveau d'une station de prélèvement préalablement déterminée. Les données sont recueillies en salle de contrôle et mise à disposition des scientifiques.
Un équipe réalise un prélèvement de sédiments sur le plancher océanique, à l'aide de cette pince et d'un treuil su bateau, sous la direction d'Ethan Roth, responsable scientifique du Sikuliaq. Les étudiants observent la manœuvre dans un premier temps, puis y participeront eux-mêmes par la suite. La salle de contrôle du treuil est située sur un autre pont et ce prélèvement nécessite une coordination entre l'équipe en œuvre sur ce pont extérieur et celui qui manœuvre le treuil.
Un équipe réalise un prélèvement de sédiments sur le plancher océanique, à l'aide de cette pince et d'un treuil su bateau, sous la direction d'Ethan Roth, responsable scientifique du Sikuliaq. Les étudiants observent la manœuvre dans un premier temps, puis y participeront eux-mêmes par la suite. La salle de contrôle du treuil est située sur un autre pont et ce prélèvement nécessite une coordination entre l'équipe en œuvre sur ce pont extérieur et celui qui manœuvre le treuil.
Au petit matin, Christoph Gabaldo, le second du navire, finit son quart sur le pont de contrôle du navire. La nuit, la passerelle est plongée dans l’obscurité afin de mieux surveiller la mer alentour de nuit et les éventuelles lumières extérieures. L'équipe de jour va bientôt venir relayer Christophe et le capitaine Eric Piper qui ont partagé ce quart.
Il est encore très tôt ce troisième jours. La mer a notablement forci et malmène les passagers, mais pas le navire. Le CTD (Conductivity Temperature Depth) est de nouveau déployé par la porte tribord lors d'une seconde station (un second point de prélèvement), les creux de la tempête n'empêchent nullement son déploiement.
Le RV Sikuliaq traverse ce jour là la queue du typhon Trami qui a en début de mois touché l'Asie après s'être dissipé en tempête tropicale après son passage au dessus de la Russie. Classé force 8 à 9 au moment où le bateau croise sa route, la tempête met à rude épreuve les passagers et l'équipage, même si les marins sont plus habitués à ce type de météo puisque le mois d'octobre est la saison des tempêtes en mer de Bering. Plus tard, en approchant des îles aléoutiennes, la mer se calmera sur l'océan Pacifique, fera place au beau, découvrant ainsi dans quelques jours des levers de soleil époustouflants sur l'île de Kodiak.
Une équipe réalise un prélèvement de sédiments sur le plancher océanique, à l'aide de cette pince et d'un treuil su bateau, sous la direction d'Ethan Roth, responsable scientifique du Sikuliaq, sur la seconde station de prélèvement. La mer a beaucoup forci ce matin à l'approche de la tempête issue de la queue du typhon Trami. Pour assurer une position fixe sur un point GPS donné lors des prélèvements scientifiques, le RV Sikuliaq dispose de deux hélices autonomes multidirectionnelles et d'un système de navigation qui lui permet de rester stationnaire.
Vue de l'Océan Pacifique depuis le RV Sikuliaq lors du stage Stemseas entre les ports de Nome et Seward, à l'approche des îles aléoutiennes.
Le capitaine Eric Piper surveille la mer depuis la passerelle. A 33 ans, il est capitaine du Sikuliaq depuis 2017 après avoir en été le second à partir de 2015. Il est diplômé de marine marchande de l'Académie Maritime de Californie et a aujourd'hui un équipage de 20 marins sous ses ordres et la responsabilité des équipes scientifiques qui viennent travailler à bord.
Le marin Russel J Klapchuk en surveillance à la passerelle occupe le poste AB, ou Able Seaman, littéralement "matelot qualifié". Il est en charge de l’exécution des manœuvres à bord, de la surveillance depuis la passerelle. Ce poste présuppose au moins deux années d’expériences en mer.
Le pont arrière du Sikuliaq est équipé de deux grues et d'un portique qui permettent de soulever et mettre à l'eau les équipements scientifiques lors des prélèvements ne mer. Chaque grue a une capacité de 5 à 7 tonnes et le portique de 2 à 3 tonnes selon les positions.
Ethan Roth, responsable scientifique du Sikuliaq, coordonne une manœuvre de prélèvement de sédiments sur le plancher océanique. Après avoir seulement observé une première manœuvre la veille, certains étudiant vont la réaliser eux même aujourd'hui.
James Kowalski (à droite), étudiant en géosciences environnementales à l'université de l'Utah, suit les consignes d'Ethan Roth, responsable scientifique du Sikuliaq pour réaliser un prélèvement de sédiments sur le plancher océanique.
Tous les étudiants participent ici à l'introduction à la géologie par Daniel Hauptvogel (Earth and Atmospheric Sciences, University of Houston). Cette présentation est la première phase des enseignements. Par la suite, le petit groupe qui choisira le workshop de géologie réalisera un prélèvement, manip et analyse, puis une présentation de ses résultats en fin de parcours. Cette chronologie de l'enseignement sera le même pour les autres disciplines.
Anne-Lise Ducluzeau, post-doctorante en microbiologie et biologie moléculaire à l'université de Fairbanks, Alaska, prépare son atelier de microbiologie et séquençage d'ADN environemental dans une des salles scientifiques du bateau.
Anne-Lise Ducluzeau (Molecular biology Post-doc, University of Alaska Fairbanks) prépare les échantillons d'ADN extraits des prélèvements d'eau du CTD. Son workshop de microbiologie porte sur le séquençage d'ADN environnemental. La grande particularité de son workshop est qu'elle va permettre aux étudiants d'utiliser la technologie d'Oxford Nanopore Technology : Le MinION (un séquenceur d'ADN de la taille d'un paquet de cigarettes), associé au MinIT (un boitier d'analyse de DATAs), permettent un séquençage sur le terrain rapide et fiable. Ce matériel est très petit. Les données analysées permettent de dresser un profil des espèces et leur répartition dans les différentes strates d'eau aux différents points de prélèvement. Pendant ce temps là, dans la salle scientifique d'à côté, Daniel Hauptvogel finit son introduction à la géologie.
Anne-Lise Ducluzeau (Molecular biology Post-doc, University of Alaska Fairbanks) prépare les échantillons d'ADN extraits des prélèvements d'eau du CTD. Son workshop de microbiologie porte sur le séquençage d'ADN environnemental. La grande particularité de son workshop est qu'elle va permettre aux étudiants d'utiliser la technologie d'Oxford Nanopore Technology : Le MinION (un séquenceur d'ADN de la taille d'un paquet de cigarettes), associé au MinIT (un boitier d'analyse de DATAs), permettent un séquençage sur le terrain rapide et fiable. Ce matériel est très petit. Les données analysées permettent de dresser un profil des espèces et leur répartition dans les différentes strates d'eau aux différents points de prélèvement. Pendant ce temps là, dans la salle scientifique d'à côté, Daniel Hauptvogel finit son introduction à la géologie.
Lors du workshop de microbiologie mené par la post-doctorante Anne-Lise Ducluzeau à bord du RV Sikuliaq, les étudiants ont à disposition 6 séquenceurs MinION et 6 ordinateurs portables fournis par le laboratoire du professeur Devin Drown dans lequel Anne Lise travaille. Après une présentation théorique du protocole d'extraction d'ADN et du séquenceur MinION , de la société Oxford Nanopore Technology, les étudiants se familiarisent avec le pipetage et le matériel de séquençage. Le MinION, un petit boitier gris, est disposé devant chaque ordinateur portable, il est chargé de la solution d'ADN environnemental à séquencer, obtenue à partir des prélèvements d'eau du CDT. Les données analysées permettent de dresser un profil des espèces et leur répartition dans les différentes strates d'eau aux différents points de prélèvement. Le séquenceur MinION peut aussi être associé au boitier d'analyse des données MinIT, encore prototype au moment du workshop et testé à cette occasion par Anne Lise uniquement. MinION, MinIT et smartphone suffisent alors pour créer un dispositif autonome de séquençage et d'analyse de résultats sur le terrain.
Lors du workshop de microbiologie mené par la post-doctorante Anne-Lise Ducluzeau à bord du RV Sikuliaq, les étudiants ont à disposition 6 séquenceurs MinION et 6 ordinateurs portables fournis par le laboratoire du professeur Devin Drown dans lequel Anne Lise travaille. Après une présentation théorique du protocole d'extraction d'ADN et du séquenceur MinION , de la société Oxford Nanopore Technology, les étudiants se familiarisent avec le pipetage et le matériel de séquençage. Le MinION, un petit boitier gris, est disposé devant chaque ordinateur portable, il est chargé de la solution d'ADN environnemental à séquencer, obtenue à partir des prélèvements d'eau du CDT. Les données analysées permettent de dresser un profil des espèces et leur répartition dans les différentes strates d'eau aux différents points de prélèvement. Le séquenceur MinION peut aussi être associé au boitier d'analyse des données MinIT, encore prototype au moment du workshop et testé à cette occasion par Anne Lise uniquement. MinION, MinIT et smartphone suffisent alors pour créer un dispositif autonome de séquençage et d'analyse de résultats sur le terrain.
Les étudiants travaillent sur leurs résultats et préparent la présentation des résultats de leurs expérimentations réalisées ces derniers jours à bord du RV Sikuliaq.
Noah Khalsa, étudiant en sciences halieutiques et océaniques à l’Université d'Alaska de Fairbanks, travaille dans la salle scientifique sur l'analyse des données issues du séquençage de l'ADN environnemental prélevé en mer.
En fin de journée, une des tables de la salle scientifique fait office de table de pingpong pour deux membres de l'équipage et une des étudiants.
En fin de journée, une des tables de la salle scientifique fait office de table de pingpong pour deux membres de l'équipage et une des étudiants.
Lever de soleil sur l'île de Kodiak. L'île de Kodiak est la plus grande île d’Alaska, dont elle est séparée par le détroit de Chelikhov.
James Sloane, AB seaman, surveille la mer depuis la passerelle de commandement du RV Skuliaq à la passerelle de commandement du bateau. Les étudiants de Stemseas échangent avec un autre membre de l'équipage.
Le capitaine du RV Sikuliaq Eric Piper et le second John A. Hamil, encadrent dans la salle de commandement Simin Boroumand qui est en formation à la navigation.
Le détroit Chelikhov, entre les iles aléoutiennes et l'île de Kodiak, est un endroit privilégié pour l'observation des grands mammifères marins comme les orques. Les courants marins y concentrent les sources de nourritures pour ces cétacés.
Moment de repos et de détente pour les étudiants sur un des ponts du RV Sikuliaq, après une journée de travail à préparer leurs présentations de leurs résultats scientifiques.
Temps de repos pour Anne Lise Ducluzeau sur le pont arrière du RV Sikuliaq après son workshop de microbiologie. C'est aux étudiants maintenant de travailler à leurs présentations et la restitutions des travaux.
Le RV Sikuliaq navige dans le détroit Chelikhov dans lequel il est possible d'observer des baleines telles qu'ici le Rorqual Commun (Balaenoptera physalus).
Le second John A. Hamil coordonne un exercice de sécurité incendie et évacuation d'un blessé pour l'équipage et les passagers (étudiants et professeurs). Un exercice consiste en la manipulation de la lance incendie du navire, un autre au port de la tenue de lutte contre le feu , et le troisième simule l'évacuation sur brancard d'un mannequin lesté, simulant un individu de 80kg environ (immobilisation, transport du brancard dans les escaliers et coursives du navire).
Le second John A. Hamil coordonne un exercice de sécurité incendie et évacuation d'un blessé pour l'équipage et les passagers (étudiants et professeurs). Un exercice consiste en la manipulation de la lance incendie du navire, un autre au port de la tenue de lutte contre le feu , et le troisième simule l'évacuation sur brancard d'un mannequin lesté, simulant un individu de 80kg environ (immobilisation, transport du brancard dans les escaliers et coursives du navire).
Le second John A. Hamil coordonne un exercice de sécurité incendie et évacuation d'un blessé pour l'équipage et les passagers (étudiants et professeurs). Un exercice consiste en la manipulation de la lance incendie du navire, un autre au port de la tenue de lutte contre le feu , et le troisième simule l'évacuation sur brancard d'un mannequin lesté, simulant un individu de 80kg environ (immobilisation, transport du brancard dans les escaliers et coursives du navire).
Le second John A. Hamil coordonne un exercice de sécurité incendie et évacuation d'un blessé pour l'équipage et les passagers (étudiants et professeurs). Un exercice consiste en la manipulation de la lance incendie du navire, un autre au port de la tenue de lutte contre le feu , et le troisième simule l'évacuation sur brancard d'un mannequin lesté, simulant un individu de 80kg environ (immobilisation, transport du brancard dans les escaliers et coursives du navire).
David Carlise, Qmed (Qualified Member of the Engineering Department) et Sam Olm (3rd assistant engineering), dans la salle des machines du RV Sikuliaq, qui est à l’échelle de la démesure technologique du bateau. Il est propulsé par deux moteurs diesel haute vitesse série MTU 4000 12 cylindres de 1 310 kW (2 400 ch) et 1 310 kW (1 760 ch). Le Sikuliaq est l'un des tout premiers navires à être équipé d'unités de propulsion Icepod, pouvant pivoter à 360 degrés autour de l'axe vertical. Les propulseurs à entraînement en Z «tirent», ce qui signifie que les hélices sont orientées dans la direction dans laquelle le navire se déplace pour améliorer l'efficacité hydrodynamique. En outre, ils sont «montés sur le boîtier», ce qui signifie que les propulseurs peuvent être déconnectés et soulevés pour des raisons de maintenance sans amarrer le navire. Il est également équipé d'un propulseur d'étrave pour faciliter les manœuvres à faible vitesse. La vitesse maximale du Sikuliaq en eaux calmes est de 14,2 nœuds (26,3 km/h). Il a également une capacité de positionnement dynamique et une endurance opérationnelle de 45 jours et peut parcourir 18 000 milles marins (33 000 km) à 10 nœuds (19 km / h).
David Carlise est Qmed (Qualified Member of the Engineering Department) à bord du Sikuliaq. C'est le plus haut grade dans la salle des machines d’un navire. Le QMED exécute diverses tâches liées à la maintenance et à la réparation de la salle des machines. Le QMED inspecte le matériel, tels que les pompes, les turbines, les installations de distillation et les condenseurs, et établit un dossier sur son état. QMED lubrifie et entretient les machines et équipements tels que les générateurs, les systèmes de direction, les canots de sauvetage et les systèmes d'évacuation des eaux usées, et nettoie et restaure les outils et les équipements.
Étudiants, enseignants et marins se retrouvent à tour de rôle dans le carré pour les repas préparés par Mark Teckenbrock, chef cuisinier, Kimberly Heine, cuisinière et Noah Hamlin, cuisinier. C'est un vrai moment de rencontres et de convivialité entre des gens d'origines et de parcours de vie divers.
Une séance d'astronomie, organisée par John A. Hamil, second en chef, a permis aux étudiants Stemseas d'observer la voie lactée depuis le pont du RV Sikuliaq.
Le capitaine Eric Piper, installé dans son fauteuil auquel est adossé un ordinateur de pilotage. Sur l'écran, on voit que le Sikuliaq se rapproche de la baie de Seward, son port t d'attache.
Le Sikuliaq aborde au port de Seward après 8 jours en mer. Depuis la passerelle, le second Christoph Gabaldo, guide au cm près la manœuvre.
Le Sikuliaq accoste au port de Seward après 8 jours en mer. Seward est un port important, libre des glaces durant toute l'année, avec plusieurs chantiers navals. Son activité est axée sur la pêche et le tourisme. En effet, elle est reliée au reste de l'État par la Seward Highway qui traverse la péninsule Kenai et permet l'accès au parc national de Kenai Fjords par la route qui mène au glacier Exit. Elle est ainsi le point de départ de nombreuses randonnées dans toute la péninsule.
Les premiers pas à terre sont sujet au "mal de terre", qui se manifestera de quelques heures à plusieurs semaines selon les individus. C'est le dernier café partagé dans un bar de Seward avant que chacun ne rentre chez soi.
Tous les autres passagers sont repartis en direction de l'aéroport d'Anchorage. Il reste le groupe de ceux qui doivent prendre le vol d'Anchorage à Fairbanks. Parmi les bagages, il y a les 4 malles qui contiennent tout le matériel scientifique. Deux heures de route pour Anchorage, deux heures de vol pour Fairbanks. Le Sikuliaq quant à lui restera plusieurs semaine à son port d'attache, Seward, pour des travaux d'entretien avant de rejoindre Seattle dans quelques semaines.